
Au premier trimestre, le Royaume-Uni a renoué avec la croissance après être entré en récession technique fin 2023. Un point positif pour les conservateurs distancés dans la campagne électorale, mais qui ne suffit pas à masquer une situation mitigée
Ce jeudi, les électeurs britanniques se rendront aux urnes pour des élections générales anticipées. En poste depuis fin octobre 2022, le premier ministre sortant Rishi Sunak et les conservateurs affichent un retard marqué sur l’opposition travailliste emmenée par Keir Starmer. Malgré son impopularité, Rishi Sunak cherche à mettre en avant les points positifs de son bilan économique, même si la situation du pays reste compliquée.
Le dirigeant conservateur est arrivé au pouvoir en succédant à l’éphémère Liz Truss, qui l’avait pourtant battu dans la course à la tête du Parti conservateur. Celle-ci avait cependant créé une panique en présentant ses ambitions économiques. Le budget de la première ministre d’alors prévoyait notamment des baisses d’impôt sur le revenu pour la tranche supérieure d’imposition dont le seul coût était évalué à 45 milliards de livres (51 milliards de francs). Face aux hausses des coûts de l’énergie, le gouvernement proposait dans le même temps dans son mini-budget le gel des prix de l’énergie pour les ménages et une prise en charge de la moitié des factures énergétiques des entreprises.
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