
CHRONIQUE. Les stratégies énergétiques de l'Europe sont de véritables leçons d'autodestruction, écrit notre chroniqueur Laurent Horvath, qui remarque combien les récents
Après le «Drill baby drill» exprimant l’urgence énergétique nationale des Etats-Unis et leurs prétentions appuyées sur le Groenland et le Canada, ce n’était qu’une question de temps pour que Donald Trump ne dévoile un nouvel étage de son plan. L’appel téléphonique du président américain à Vladimir Poutine a résonné dans toute l’Europe. Au-delà de la guerre en Ukraine et ses dizaines de milliers de soldats morts ou de la potentielle déportation de millions d’habitants de Gaza, la realpolitik américaine devient sans limite et exige un rapprochement stratégique vers la Russie.
La Maison-Blanche ne peut pas laisser le plus important grenier mondial d’énergie et de minerais russes aux mains de la Chine. Elle a ainsi annoncé l’ouverture de négociations sur la guerre en Ukraine avec la nécessité de rétablir les flux d’énergie et de minerais stratégiques vers les Etats-Unis en diminuant la part dévolue à Pékin. Il n’y a pas de signal plus évident que le choix de la pétrolière Arabie saoudite pour abriter les retrouvailles entre les deux pays.
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