
Le taux de logements vacants continue de baisser. En un an, il a reculé de 0,07 point de pourcentage, passant de 1,15% à 1,08%, diminuant pour la quatrième fois consécutive
Les chiffres étaient attendus. La crise du logement s’aggrave en Suisse. Le 1er juin, on dénombrait 51 974 logements vacants, ce qui représente 1,08% du parc de logements, maisons individuelles comprises, selon les données publiées mardi par l’Office fédéral de la statistique (OFS). La baisse se poursuit donc, mais à un rythme plus modéré que les années précédentes (entre -0,16 et -0,23 point de pourcentage depuis 2021).
La tendance est quasi généralisée. Six des sept grandes régions que compte la Suisse ont fait état d’un nombre de logements vacants inférieur à celui de l’année précédente. La diminution la plus marquée est observée dans la grande région de Suisse du Nord-Ouest (de 1,22% à 1,06%). Seule la grande région de Zurich enregistre une hausse (de 0,53% à 0,56%).
### Zoug et Genève au plus bas
Au niveau cantonal, c’est dans le canton de Zoug que le taux de logements vacants est le plus bas (0,39%). Il est à peine plus élevé dans les cantons d’Obwald (0,44%) et de Genève (0,46%). L’indicateur atteint 0,96% dans le canton de Vaud, 1,43% en Valais, 1,16% à Fribourg et 1,68% à Neuchâtel.
Dans 18 cantons, le taux a diminué par rapport à l’année passée, alors qu’il a augmenté dans huit cantons. Le canton du Jura continue de se distinguer en affichant le taux de logements vacants le plus élevé de Suisse (2,98%). Des taux supérieurs à 2% sont également observés dans les cantons de Soleure (2,37%) et du Tessin (2,08%).
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