En Irak, le grand ayatollah se dissocie du futur cabinet, la rue mobilisée
Le grand ayatollah Ali Sistani a refusé vendredi d'être associé au futur Premier ministre en Irak dont les partis négocient la nomination sous égide iranienne au moment où les pouvoirs à Bagdad et Téhéran sont conspués dans la rue, toujours mobilisée.
Le dignitaire de 89 ans, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, passe pour avoir fait et défait tous les Premiers ministres depuis le renversement du dictateur Saddam Hussein après l'invasion américaine du pays en 2003.
La semaine dernière, c'est son prêche qui avait précipité la chute du gouvernement d'Adel Abdel Mahdi, un an après sa prise de fonctions.