En Irak, le gouvernement devant des choix contraints: austérité et coupes salariales
L'Irak, qui vient tout juste de se doter d'un nouveau gouvernement, s'enfonce parallèlement dans sa pire crise économique et n'a plus d'autre choix que de sabrer les salaires de ses millions de fonctionnaires, au risque de relancer la colère populaire.
Depuis la chute de la dictature de Saddam Hussein en 2003, l'Irak a connu nombre d'années noires. Mais, économiquement, avec un PIB qui s'est contracté de 9,7% et un taux de pauvreté de 20% qui pourrait doubler, 2020 s'annonce comme la pire de toutes, selon la Banque mondiale.