PARIS (Reuters) - L'Etat chiffre à environ 10 milliards d'euros le rachat des parts détenues par les actionnaires minoritaires au capital d'
EDF qu'il envisage dans le cadre du projet de réorganisation du groupe, ont déclaré à Reuters deux sources syndicales.
Le projet, que Paris négocie avec la Commission européenne, prévoit la création d'une société de tête -
EDF SA - incluant le parc nucléaire, l'ingénierie et les fonctions transversales, qui serait intégralement renationalisée alors que l'Etat détient aujourd'hui 83,7% du capital d'EDF.
Cette société de tête détiendrait elle-même un deuxième ensemble incluant la commercialisation, les services, les énergies renouvelables, la distribution et les activités à l'international, dont le capital serait potentiellement ouvert à hauteur de 30% à des actionnaires minoritaires.