PARIS (Reuters) - Le chiffre d'affaires d'
EDF a bondi de 61% au premier trimestre pour atteindre 35,58 milliards d'euros, aidé notamment par la hausse des prix de l'électricité et du gaz, mais l'entreprise s'est montrée prudente quant à ses perspectives de bénéfice.
L’électricien public, dont l'Etat français détient 83,8% du capital, a déclaré que ce résultat n'aura qu'un impact limité sur son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda).
En effet, une baisse de sa production nucléaire en France en raison d'arrêts de réacteurs va l'obliger à acheter de l'électricité sur les marchés de gros dans un contexte de prix élevés.