
La Chine a ouvert le chantier de la plus grande centrale hydraulique du monde, un projet qui dépendra de la disponibilité des eaux à long terme. En Suisse, où la majeure partie de l’électricité est hydraulique, les débits d’eau seront plus instables à l’avenir
C’est un nouveau projet de tous les superlatifs en Chine. Ce week-end a débuté, sur le fleuve Yarlung Tsangpo au Tibet, le chantier d’un barrage d’une puissance supérieure à 60 gigawatts. Peu de détails ont été divulgués mais on peut d’ores et déjà dire que cela en fera la principale centrale électrique du monde, loin devant d’autres complexes hydrauliques – un classement aujourd’hui dominé par celui des Trois-Gorges, également en Chine.
Pour se faire une idée, 60 GW, c’est plus du double de la totalité de la capacité de production électrique (hydraulique, nucléaire, solaire, éolienne, thermique) de la Suisse, qui était à la fin de 2024 grosso modo de 29 GW, selon l’Office fédéral de l’énergie.
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