
Le président américain s’envole ce lundi pour l’Arabie saoudite, le Qatar, puis les Emirats arabes unis, pour parler gros sous. Son fils l’a précédé pour signer des contrats. Il aura fort à faire pour ne pas être rattrapé par la géopolitique
Donald Trump retrouve ses habitudes. Comme au début de son premier mandat, le président se rendra ce lundi dans les pays du Golfe: d’abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et enfin aux Emirats arabes unis. C’est sa première visite à l’étranger après son déplacement imprévu aux obsèques du pape François à Rome. Mais, par rapport à son voyage de 2017, il y a une différence de taille: le milliardaire républicain ne fera pas escale en Israël, pourtant le plus proche allié de Washington dans la région.
Atteignant des records d’impopularité aux Etats-Unis aussi tôt dans un mandat, car les perspectives économiques sont assombries par sa guerre commerciale, Donald Trump court après les bonnes nouvelles. Et ce n’est pas son allié israélien qui peut les lui apporter. La preuve: c'est le Hamas qui a annoncé la libération, probablement lundi, du soldat américano-israélien Edan Alexander, le dernier captif de nationalité étasunienne vivant détenu à Gaza. Donald Trump a remercié les médiateurs égyptien et qatari. Tenu à l'écart de ces tractations, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a toutefois retardé, après la visite du président américain dans la région, la mise en œuvre de son plan extrême qui vise à réoccuper Gaza, finir sa destruction et en expulser sa population.
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