Des entreprises contrôlées par la junte birmane dans le viseur de l'UE
par Gabriela Baczynska et Robin Emmott
BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne se prépare à sanctionner de grandes entreprises birmanes contrôlées par l'armée, en réaction au coup d'Etat militaire du 1er février et à la répression du mouvement de contestation de la junte, montrent deux documents internes que Reuters a pu consulter.
Ces mesures, qui pourraient être entérinées lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept le 22 mars selon des sources diplomatiques, cibleront les sociétés "qui génèrent des revenus ou qui fournissent une assistance financière aux forces armées birmanes", peut-on lire dans un des documents, daté du 5 mars.
Le bloc communautaire impose un embargo sur les armes à la Birmanie et a déjà imposé des sanctions à des militaires depuis 2018, mais ce nouveau train de mesures constituerait la réaction la plus forte de l'UE depuis le coup d'Etat.