Dépakine: la justice se prononce mercredi sur l'action de groupe contre Sanofi
Le tribunal judiciaire de Paris doit se prononcer mercredi sur la recevabilité de l'action de groupe de l'association de victimes de la Dépakine contre Sanofi, ainsi que sur la responsabilité du laboratoire dans les malformations ou retards de développement survenus chez des enfants dont les mères avaient reçu ce traitement.
Cette action de groupe, la première dans le secteur de la santé, avait été lancée en mai 2017 à l'initiative de l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant (Apesac), fondée par Marine Martin, qui estime que Sanofi a trop tardé à informer les patientes des risques à prendre ce médicament pendant la grossesse.
La procédure, menée en parallèle d'une enquête pénale, est illustrée par quatorze cas de mères ayant reçu du valproate de sodium (principe actif de la Dépakine) lors de leur grossesse entre 1977 et 2015.