
Alors que la marque employeur d’une entreprise est toujours plus importante, quels sont les moyens et enjeux pour un mastodonte et une moyenne entreprise? Les DRH des deux sociétés se sont prêtées au jeu de l’interview croisée
Un même poste, mais deux réalités et des défis bien distincts. Dans les spacieux locaux de Nestlé à La Tour-de-Peilz (VD), deux directrices des ressources humaines se font face. Sonia Studer, directrice des ressources humaines de Nestlé Suisse, 8300 collaborateurs et collaboratrices en Suisse, dont 2200 dans son périmètre. Et Aurore Giacobino, DRH de Harsch, PME de déménagement et entreposage depuis 1957, 140 collaborateurs entre Genève, Lausanne, Zurich et Bâle.
Au programme de leur échange: la marque employeur, soit l’image que les candidats et collaborateurs ont de l’entreprise. Le manque de personnel dans de nombreux secteurs et les transformations du travail catalysées par la pandémie ont rendu cette question de réputation toujours plus cruciale pour séduire les talents. Mais quel enjeu et quel travail sur cette marque employeur quand on est une multinationale sous le feu des projecteurs et des critiques ou quand on est une PME familiale suisse bien moins connue? Interview.
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