Dans une prison kurde du nord syrien, des jihadistes entassés par milliers
Derrière la lourde porte en fer, ils s'entassent par dizaines dans une étroite cellule, tellement serrés qu'ils peuvent à peine bouger, visage émacié et corps décharné dans leur uniforme orange de prisonnier.
Hommes, adultes mais aussi mineurs, de diverses nationalités --dont des Français, Belges, Marocains.--: tous sont accusés d'être des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) qui faisaient encore régner la terreur il y a moins d'un an dans des régions de Syrie.