Dans le quartier de Breonna Taylor, les plaies jamais refermées du racisme
"On se sent toujours menacé": dans le quartier de Louisville où vivait Breonna Taylor, tuée par des policiers finalement pas poursuivis pour cet homicide, les résidents disent subir depuis trop longtemps les abus ou le racisme des forces de l'ordre.
"Ils peuvent nous tuer et ils s'en sortent avec une tape sur la main", assure jeudi à l'AFP Marcus Reede, 52 ans, un gérant d'une échoppe de grillades qui a grandi dans ce quartier familial de cette ville du Kentucky. Cet Afro-Américain dénonce la clémence du procureur dont auraient bénéficié les agents qui ont tiré sur Breonna, une résidente de "South Louisville".