Dans le désert égyptien, le potentiel prometteur du venin de scorpion
Dans son laboratoire au milieu du désert libyque, l'ingénieur égyptien Ahmed Abou al-Seoud saisit un scorpion par la queue et lui applique une décharge électrique pour obtenir une goutte de son venin, un poison aux propriétés pharmacologiques prometteuses.
Le "Royaume du scorpion", son entreprise, entourée de palmeraies et de dunes ocres, est implantée dans l'oasis de Dakhla, à environ 800 km au sud-ouest du Caire.
Dans un bâtiment blanc de deux étages, des milliers de scorpions ont été emmagasinés vivants dans des bocaux colorés et disposés sur des étagères.