par Gwénaëlle Barzic et Sarah White
PARIS (Reuters) - Le départ brutal d'Emmanuel Faber, évincé de la direction du géant agroalimentaire
DANONE dont il a fait un pionnier du développement responsable, constitue une rare victoire pour des fonds activistes en France.
Mais l'incapacité du charismatique dirigeant de 57 ans à répondre aux interrogations d'une part croissante des membres de son conseil d'administration sur sa stratégie et sa façon de gouverner avait ouvert la voie à sa disgrâce avant même l'irruption de ces investisseurs, ont expliqué deux sources familières de l'entreprise.
Dans un entretien, Bluebell Capital, l'un des deux fonds qui a publiquement critiqué en janvier les performances de
DANONE et réclamé le départ de son PDG, a expliqué que les rumeurs récurrentes de discorde rapportées dans la presse française avaient pour partie été à l'origine de son investissement dans l'entreprise.