Carlos Ghosn dit se trouver au Liban, nie fuir la justice japonaise
par Christian Lowe et Tim Kelly
PARIS/TOKYO (Reuters) - Carlos Ghosn, patron déchu de RENAULT et de Nissan, a confirmé mardi qu'il se trouvait au Liban, disant refuser d'être "otage d'un système judiciaire japonais partial" alors qu'il était placé en résidence surveillée dans l'attente de son procès pour des accusations de malversations financières.
Ce nouveau rebondissement dans l'affaire qui a secoué l'industrie automobile et fragilisé l'alliance Renault-Nissan soulève des interrogations sur les conditions dans lesquelles l'homme d'affaires a quitté le Japon, alors que son procès est prévu courant 2020.
Carlos Ghosn a été arrêté au Japon en novembre 2018 pour des accusations de malversations financières lorsqu'il était PDG de Nissan, des accusations qu'il a toujours rejetées.