CREDIT AGRICOLE SA : T2-18 : résultat net le plus élevé depuis la cotation
Résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 2018 T2-18 : résultat net[1] le plus élevé depuis la cotation
Ce communiqué de presse commente les résultats de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe Crédit Agricole, qui regroupe les entités de Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales du Crédit Agricole, lesquelles détiennent 56,6% de Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui, retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont détaillés en p. 15 et suivantes de ce communiqué. Un rapprochement entre le compte de résultat publié et le compte de résultat sous-jacent se trouve en p. 21 et suivante pour le Groupe Crédit Agricole et en p. 17 et suivante pour Crédit Agricole S.A.. Groupe Crédit Agricole Au deuxième trimestre, le résultat net du Groupe Crédit Agricole a atteint le niveau trimestriel le plus élevé depuis la cotation et a dépassé, comme au deuxième trimestre 2017, les deux milliards d'euros à 2 076 millions d'euros. Cette performance a été atteinte grâce à un fort dynamisme commercial, tiré par les ventes croisées, et surtout un excellent contrôle des charges. Celui-ci se traduit pour les chiffres sous-jacents par un effet de ciseaux positif de deux points hors contribution au Fonds de résolution unique (FRU) et une amélioration de plus d'un point du coefficient d'exploitation hors FRU. Cette amélioration de l'efficacité opérationnelle provient de la plupart des métiers du Groupe, à l'exception de la Banque de proximité, qui continue de souffrir de la pression des taux bas sur la marge d'intérêt en France et en Italie. Les Caisses Régionales ont cependant réussi à faire légèrement progresser leur produit net bancaire sous-jacent, celui de LCL augmente quant à lui de 2,1%. Le pôle Grandes clientèles connait une forte progression de ses revenus ce trimestre à 11% hors effet change, grâce à une excellente activité en Banque de financement. Enfin, l'intégration réussie des acquisitions récentes (Pioneer, les trois banques italiennes, les acquisitions en gestion de fortune) sont en bonne voie pour compenser l'impact négatif toujours prévalent des cessions intervenues en 2017, notamment BSF et Eurazeo. Le coût du risque apparaît en hausse par rapport à une base très faible au deuxième trimestre 2017, qui avait été marqué par d'importantes reprises de provisions pour les Caisses Régionales. Le très haut niveau de résultat ce trimestre est donc entièrement attribuable à la hausse des revenus et au contrôle des coûts. Le ratio Common Equity Tier 1 non phasé à fin juin 2018 progresse de 20 points de base par rapport à fin mars à 14,8%, supérieur de 530 points de base aux exigences du régulateur[7]. Dans la ligne de son Plan à moyen terme (PMT) « Ambition Stratégique 2020 », le Groupe bénéficie de son modèle économique stable, diversifié et rentable pour soutenir une croissance organique dans tous ses métiers, notamment grâce aux synergies entre les métiers spécialisés et les réseaux de distribution, et maintenir un haut niveau d'efficacité opérationnelle tout en dégageant des marges de manoeuvre pour ses investissements de développement. Des acquisitions et nouveaux partenariats ont été finalisés ou annoncés depuis la dernière publication trimestrielle :
Au deuxième trimestre 2018, le résultat net part du Groupe publié du Groupe Crédit Agricole ressort à 2 076 millions d'euros, contre 2 106 millions d'euros au deuxième trimestre 2017. Les éléments spécifiques ont eu un effet net limité ce trimestre sur le résultat net part du Groupe de 20 millions d'euros, notamment les coûts d'intégration de Pioneer Investments chez Amundi pour -4 millions d'euros (-8 avant impôts et intérêts minoritaires), une reprise de provision sur les coûts d'intégration des trois banques italiennes pour 9 millions d'euros ( 16 avant impôts et minoritaires), une amende de -5 millions d'euros, infligée par la BCE à Crédit Agricole S.A. et deux de ses filiales pour non-respect des délais de notification à la BCE dans le cadre d'augmentations de capital, ainsi que le solde net des éléments de volatilité comptable récurrents pour 19 millions d'euros, à savoir le DVA[8] pour 8 millions d'euros et la couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour 12 millions d'euros. Au deuxième trimestre 2017, les éléments spécifiques avaient affecté le résultat net part du Groupe à hauteur de 91 millions d'euros, notamment l'effet positif de la cession de la participation dans EURAZEO ( 107 millions d'euros en Sociétés mises en équivalence), l'effet négatif d'opérations d'ajustement de coûts de financement pour les Caisses régionales pour -148 millions d'euros (-218 millions d'euros en revenus avant impôts), le gain sur une opération de réaménagement du financement long terme du Groupe réalisée en juin 2017 ( 26 millions d'euros en résultat net part du Groupe, 39 millions d'euros en revenus avant impôt), les coûts d'intégration de Pioneer Investments pour -12 millions d'euros (-24 millions d'euros avant impôts et minoritaires) et le solde net de 118 millions d'euros en résultat net part du Groupe des éléments de volatilité comptable récurrents, soit le spread émetteur pour -104 millions d'euros avant impôt, le DVA pour -13, la couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour -16 et les provisions épargne logement pour 300. Hors ces éléments spécifiques, le résultat net part du Groupe sous-jacent[9] atteint 2 056 millions d'euros, en progression de 2,0% par rapport au deuxième trimestre 2017. A périmètre et change constants[10], la hausse du résultat net part du Groupe atteint 4,1%, et même 4,8% hors la contribution au Fonds de Résolution Unique, contribution en forte augmentation cette année y compris au deuxième trimestre (-30 millions d'euros contre -10 au deuxième trimestre 2017). Ce résultat net est au plus haut niveau pour un trimestre depuis la cotation de Crédit Agricole S.A., c'est-à-dire avant la crise financière. A noter également qu'il dépasse les deux milliards d'euros, comme le deuxième trimestre 2017 auquel il est comparé, mais celui-ci comprenait des reprises nettes de provisions des Caisses Régionales ( 35 millions d'euros contre des dotations nettes de -176 millions d'euros au deuxième trimestre 2018). Table 1. Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T2-2018 et au T2-2017
Au deuxième trimestre, le produit net bancaire sous-jacent progresse de 5,8% par rapport au deuxième trimestre 2017, à 8 402 millions d'euros, tous les pôles ayant contribué à la croissance, y compris à périmètre et change constants ( 3,4%), donc en excluant l'effet favorable de l'intégration de Pioneer pour la Gestion d'épargne et l'Assurance et des trois banques italiennes pour la Banque de proximité et en retraitant le deuxième trimestre 2017 des contributions de BSF et Eurazeo. Le métier Assurances a poursuivi le renforcement de ses réserves (PPE) en appliquant un taux de prélèvement faible sur sa marge financière ce trimestre, même si son niveau de revenus est en croissance significative ( 6,9%) par rapport à une base très faible au deuxième trimestre 2017. A signaler également la très bonne performance de la Banque de financement et d'investissement, dont le produit net bancaire progresse de 11% hors effet change, par rapport à une base de comparaison élevée au deuxième trimestre 2017. Cette performance est surtout tirée par la Banque de Financement ( 17,3%) qui a bénéficié d'un bon niveau d'activité sur ses marchés, de l'effet favorable de la remontée du prix du pétrole sur l'activité de trade finance et de plusieurs jumbo deals. Le produit net bancaire des Caisses régionales progresse légèrement à 0,5% en sous-jacent, c'est-à-dire hors impacts au deuxième trimestre 2017 des reprises de provisions épargne logement ( 125 millions d'euros) et des opérations d'ajustement des coûts des passifs (218 millions d'euros). Le contexte de maintien des taux à un niveau bas continue de peser sur la marge d'intérêt. Cette évolution défavorable n'est qu'en partie compensée par la hausse des commissions ( 1% par rapport au deuxième trimestre 2017), qui représentent plus de la moitié du produit net bancaire commercial. A noter que les Caisses régionales ont reçu au deuxième trimestre leur part de dividende de Crédit Agricole S.A., soit 1 016 millions d'euros, comparé à 958 millions d'euros au deuxième trimestre 2017, revenus qui sont cependant éliminés dans la contribution des Caisses régionales aux comptes du Groupe. Les charges d'exploitation sous-jacentes hors contribution au Fonds de Résolution Unique (FRU) restent bien maîtrisées, en hausse de 3,8% par rapport au deuxième trimestre 2017, et seulement 0,8% à périmètre et change constants. L'effet de ciseaux est donc positif de 2,0 points de pourcentage, et même 2,6 à périmètre et change constants. Le coefficient d'exploitation sous-jacent hors FRU s'améliore donc de plus d'un point par rapport au deuxième trimestre 2017 à 61,3%, et de près de 2 points à périmètre et change constants. Le résultat brut d'exploitation sous-jacent y compris la contribution au FRU progresse de 8,6% par rapport au deuxième trimestre 2017. Le coût du risque de crédit est en hausse de 25,0%, à 397 millions d'euros contre 318 millions d'euros au deuxième trimestre 2017. Cette hausse cache en fait une baisse hors les mouvements de provisions des Caisses régionales, notamment des reprises nettes de 35 millions d'euros au deuxième trimestre 2017 contre des dotations nettes de -176 millions d'euros au deuxième trimestre 2018. Hors ces mouvements, la baisse entre les deux trimestres provient des métiers spécialisés de Crédit Agricole S.A., notamment le pôle Grandes clientèles. Le coût du risque de crédit sur encours baisse encore, à partir d'un niveau déjà bas, à 18 points de base[11], contre 21 points de base au deuxième trimestre 2017. En intégrant la contribution des sociétés mises en équivalence, en baisse de -32,4% à 80 millions d'euros du fait de la déconsolidation de BSF (59 millions d'euros de contribution au deuxième trimestre 2017), et des montants non significatifs de gains ou pertes nets sur autres actifs, le résultat avant impôt sous-jacent progresse de 5,7% par rapport au deuxième trimestre 2017, à 2 924 millions d'euros ( 6,5% à périmètre et change constants). La plus-value sur la cession de CARE, la filiale de réassurance de Crédit Agricole Assurances, pour 30 millions d'euros au deuxième trimestre 2017 (en « Résultat net des activités en cours de cession »), ainsi qu'une forte augmentation de la charge d'impôt par rapport à une base très faible au deuxième trimestre 2017 ( 8,9%), expliquent la hausse plus modeste, de 2,0%, du résultat net part du Groupe sous-jacent à 2 056 millions d'euros. Au premier semestre 2018, le résultat net part du Groupe sous-jacent baisse de -7,2% par rapport au premier semestre 2017, mais -2,1% à périmètre et change constants et en hausse de 3,0% à périmètre et change constants hors FRU. Le produit net bancaire sous-jacent est en hausse de 2,3%, les charges d'exploitation sous-jacentes hors FRU augmentent de 3,2% et le coût du risque de crédit (hors provision juridique non allouée de 40 millions d'euros dotée au premier trimestre 2017) augmente de 2,8%. A périmètre et change constants, le produit net bancaire sous-jacent et les charges sous-jacentes hors FRU sont quasiment stables, à respectivement 0,2% et 0,4%. Table 2. Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au S1 2018 et au S1 2017
Les Caisses régionales poursuivent au deuxième trimestre leur bon développement commercial aussi bien en crédits, à 6,4% à fin juin 2018 par rapport à fin juin 2017 qu'en collecte d'épargne, à 4,3%. Comme les trimestres précédents, la croissance est particulièrement forte pour les prêts à l'habitat ( 7,9%), les crédits à la consommation ( 9,9%), les crédits aux entreprises et professionnels ( 8,9%). Les encours d'assurance vie progressent de 1,9%, la part des unités de compte dans la collecte brute, augmentant de 7,8 points à 25,1% au premier semestre par rapport au même semestre l'an dernier. Ce développement commercial participe de façon significative à la croissance des métiers de Crédit Agricole S.A., dont elles distribuent un grand nombre de produits en tant que premier réseau de distribution du Groupe et premier réseau de banque de détail en France. Au deuxième trimestre 2018, la contribution des Caisses régionales au résultat net part du Groupe sous-jacent du Groupe Crédit Agricole s'élève à 608 millions d'euros, en baisse de -22,2% par rapport au deuxième trimestre 2017 à cause des mouvements de provisions déjà mentionnés. Au premier semestre, cette contribution atteint 1 195 millions d'euros, en baisse de -22,2% également, pour la même raison. La performance des autres métiers du Groupe Crédit Agricole est détaillée dans la partie Crédit Agricole S.A. de ce communiqué. Sur le trimestre, le Groupe Crédit Agricole a maintenu un haut niveau de solidité financière, avec un ratio Common Equity Tier 1 (CET1) non phasé[12] de 14,8%, en hausse de 20 points de base par rapport à fin mars 2018. Ce ratio présente un coussin substantiel par rapport au seuil de restriction de distribution applicable au Groupe Crédit Agricole au 1er janvier 2019, fixé par la BCE à 9,5%. Le ratio TLAC s'établit 21,2% au 30 juin 2018, hors dette senior préférée éligible, contre 21,0% à fin mars 2018 et 20,8% à fin juin 2017. L'exigence minimale de 2019, soit 19,5%, est ainsi d'ores et déjà respectée sans prendre en compte la dette senior préférée, qui serait éligible à hauteur de 2,5% selon le calcul réglementaire. Le Groupe a émis 5,9 milliards d'équivalents euros de Tier 2 et dette senior non préférée sur les sept premiers mois de l'année. Le ratio MREL s'établit environ 13% au 30 juin 2018, dont 8,2% hors dette senior préférée éligible. Le Groupe Crédit Agricole a été notifié le 8 juin 2018 du niveau d'exigence minimale incluant les dettes seniors préférées éligibles, d'application immédiate. Le Groupe Crédit Agricole respecte ce niveau minimum au 30 juin 2018. Le ratio de levier phasé[13] ressort à 5,4%, stable par rapport à fin mars 2018. La situation de liquidité du Groupe Crédit Agricole est solide. Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 191 milliards d'euros au 30 juin 2018, fait apparaître un excédent de ressources stables par rapport aux emplois stables de 106 milliards d'euros, en baisse de -11 milliards d'euros par rapport à fin mars 2018 et à fin juin 2017. Cet excédent est supérieur à l'objectif du Plan à Moyen Terme de plus de 100 milliards d'euros. L'excédent de ressources stables finance le portefeuille de titres HQLA (High Quality Liquid Assets) généré par l'exigence LCR (Liquidity Coverage Ratio) des activités clientèle ou liées à la clientèle. Les réserves de liquidité, incluant les plus-values et les décotes liées au portefeuille de titres, s'élèvent à 256 milliards d'euros au 30 juin 2018 et couvrent plus de deux fois l'endettement court terme (106 milliards d'euros). Les émetteurs du Groupe Crédit Agricole ont émis sur le marché l'équivalent de 18,4 milliards d'euros de dette à moyen-long terme au premier semestre 2018, dont 45% émise par Crédit Agricole S.A. (8,2 milliards d'euros), contre un peu plus de 36,1 milliards d'euros sur l'ensemble de 2017. Par ailleurs, le Groupe Crédit Agricole a placé 1,9 milliard d'euros d'obligations dans les réseaux de ses banques de proximité (Caisses régionales, LCL et CA Italia). A fin juillet, Crédit Agricole S.A. avait émis un total de 10,1 milliards d'euros depuis le début de l'année, réalisant ainsi 84% de son programme d'émissions pour 2018. * * * Commentant ces résultats et l'activité du Groupe au premier semestre 2018, Dominique Lefebvre, Président de SAS Rue La Boétie et Président du Conseil d'administration de Crédit Agricole S.A., a indiqué : « Au premier semestre, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi sa conquête de nouvelles relations, amélioré les taux d'équipement des clients des Caisses régionales, de LCL et des banques de proximité à l'international, annoncé ou finalisé des acquisitions et de nouveaux partenariats stratégiques, démontré une nouvelle fois son efficacité opérationnelle, tiré les bénéfices de son approche prudente des risques et encore amélioré sa solidité financière. Ces développements confortent la stratégie poursuivie de banque universelle de proximité au service de ses clients, s'appuyant sur des métiers leaders dans leur marché et des banques de proximité efficaces ». Crédit Agricole S.A. Résultat net sous-jacent trimestriel le plus élevé depuis la cotation
Très forte activité, de bonne qualité, dans tous les métiers
Excellent contrôle des coûts et nouvelle baisse du coût du risque
Solidité financière confirmée ce trimestre
Le Conseil d'administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 2 août 2018, a examiné les comptes du deuxième trimestre et du premier semestre 2018. Au deuxième trimestre 2018, le résultat net part du Groupe publié atteint 1 436 millions d'euros, contre 1 350 millions d'euros au deuxième trimestre 2017. Les éléments spécifiques de ce trimestre ont eu un effet net limité, positif de 19 millions d'euros sur le résultat net part du Groupe, notamment les coûts d'intégration de Pioneer Investments chez Amundi pour -4 millions d'euros (-8 avant impôts et intérêts minoritaires), une reprise de provision sur les coûts d'intégration des trois banques italiennes pour 8 millions d'euros[16] ( 16 avant impôts et minoritaires), l'impact négatif d'une amende de -5 millions d'euros, infligée par la BCE à Crédit Agricole S.A. et deux de ses filiales pour non-respect des délais de notification à la BCE dans le cadre d'augmentations de capital, ainsi que le solde net de 19 millions d'euros en résultat net part du Groupe des éléments de volatilité comptable récurrents, à savoir le DVA[17] pour 7 millions d'euros en résultat net part du Groupe et la couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour 12 millions d'euros. Au deuxième trimestre 2017, les éléments spécifiques avaient affecté le résultat net part du Groupe à hauteur de 165 millions d'euros, notamment l'effet positif de la cession de la participation dans Eurazeo[18] ( 107 millions d'euros en Sociétés mises en équivalence), le gain sur une opération de réaménagement du financement long terme du Groupe réalisée en juin 2017[19] ( 26 millions d'euros en résultat net part du Groupe, 39 millions d'euros en revenus avant impôt), les coûts d'intégration de Pioneer Investments pour -12 millions d'euros (-26 millions d'euros avant impôts et minoritaires) et le solde net de 44 millions d'euros en résultat net part du Groupe des éléments de volatilité comptable récurrents, soit le spread émetteur pour -97 millions d'euros avant impôt, le DVA pour -13, la couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour -16 et les provisions épargne logement pour 175. Hors ces éléments spécifiques, le résultat net part du Groupe sous-jacent du deuxième trimestre 2018 atteint 1 418 millions d'euros, en progression de 19,6% par rapport au deuxième trimestre 2017. C'est le résultat net part du Groupe trimestriel sous-jacent le plus élevé publié par Crédit Agricole S.A. depuis sa cotation en décembre 2001. Le bénéfice par action sous-jacent atteint 0,46 euro par action, en hausse de 21,3% par rapport au deuxième trimestre 2017, 26,5% à périmètre et change constants. Table 3. Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T2-2018 et au T2-2018
Ce résultat très élevé a été obtenu grâce à un haut niveau d'activité, de bonne qualité en termes de marges et de risques, dans tous les métiers, avec une mention spéciale pour la Banque de financement/Grandes clientèles, qui a arrangé plusieurs jumbo deals ce trimestre et a gagné deux rangs, à la deuxième place, au classement des crédits syndiqués en zone Europe-Moyen Orient-Afrique (EMEA). Ce haut niveau d'activité est également le fruit, comme aux trimestres précédents, de la politique de ventes croisées entre les métiers de Crédit Agricole S.A. et avec les banques de proximité du Groupe Crédit Agricole y compris les Caisses Régionales, selon la stratégie de renforcement des ventes croisées dans le cadre du Plan à Moyen Terme (PMT). Elles ont permis de surmonter un contexte plus difficile sur les marchés et plus généralement pour l'économie des pays européens au deuxième trimestre. La Vendredi 03 août 2018, 09h00 - LIRE LA SUITE
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