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Communication Officielle
Jeudi 05 août 2021, 08h00  (il y a 31 mois)

CREDIT AGRICOLE SA : RESULTATS EN FORTE HAUSSE DANS TOUS LES METIERS

RESULTATS EN FORTE HAUSSE DANS TOUS LES METIERS
DODONNÉES PUBLIÉES ET SOUS-JACENTES GCA ET CREDIT AGRICOLE S.A. T2-2021
Activité commerciale dynamique, forte hausse du résultat, rentabilité élevée
      
 GROUPE CRÉDIT AGRICOLE CRÉDIT AGRICOLE S.A.
  Publié Sous-jacent  Publié Sous-jacent
Revenus 9 304 m€
14,9% T2/T2
 295 m€
8,9% T2/T2
  5 819 m€
18,8% T2/T2
 5 829 m€
12,4% T2/T2
Charges hors FRU - 5 536 m€
9,9% T2/T2
 - 5 504 m€
9,4% T2/T2
  - 3 253 m€
9,2% T2/T2
 - 3 221 m€
8,3% T2/T2
Résultat Brut d’Exploitation 3 756 m€
27,2% T2/T2
 3 779 m€
11,2% T2/T2
  2 554 m€
39,0% T2/T2
 2 596 m€
21,9% T2/T2
Coût du risque -470 m€
-61,1% T2/T2
 -445 m€
-63,1% T2/T2
  
  • 279 m€
-66,8% T2/T2
 -254 m€
-72,0% T2/T2
RNPG 2 770 m€
86,8% T2/T2
 2 367 m€
32,6% T2/T2
  1 968 m€
x2,1 T2/T2
 1 615 m€
46,0% T2/T2
Coex (hors FRU) 59,5%
-2,7 pp T2/T2
 59,2%
0,3 pp T2/T2
  55,9%
-5,0 pp T2/T2
 55,3%
-2,1 pp T2/T2
 

RESULTAT PUBLIE Crédit Agricole S.A. T2 2021 au plus haut depuis 2007
Résultat publié x2,1 T2/T2 incluant 353 m€ de spécifiques (dont 925 m€ badwill brut Creval)

 

RESULTAT SOUS-JACENT
Résultat sous-jacent en forte hausse : 46,0% T2/T2 à 1 615m€ ; 30% vs niveau pré-crise
Résultat brut d’exploitation: 21,9% T2/T2 : hausse des revenus liée à une activité soutenue et à un effet marché favorable, hausse des charges liée à la reprise et à un effet périmètre ( 3,6% T2-21/T2-19 hors effet périmètre)
Coût du risque sur encours 41 pb (4 trimestres glissants), taux de couverture en hausse

 

RENTABILITE DANS LA DUREE
Effet ciseaux positif, amélioration du coefficient d’exploitation 55,3% (-2,1 pp T2/T2);
ROTE sous-jacent S1-21 à 13,6%1, supérieur de 2,6 pp depuis 5 ans à la moyenne de 10 grandes banques européennes
Potentiel de croissance organique sans cesse renouvelé (équipement assurances en hausse)

 

 
Position de capital très confortable au niveau du Groupe 
       
 GROUPE CRÉDIT AGRICOLE CRÉDIT AGRICOLE S.A. 
CET1 phasé 17,3% stable juin/mars  12,6% -0,1 juin/mars 
   8,4 pp au-dessus du SREP   4,7 pp au-dessus du SREP 
  Dans le scénario adverse des stress tests EBA, CET1 au meilleur niveau des G-SIB européennes  Demande faite à la BCE sur un second share buy-back pouvant aller jusqu’à 500 m€ au T4-21 

Engagement fort dans tous les métiers pour une économie bas carbone et pour l’inclusion des jeunes
 
       
 GROUPE CRÉDIT AGRICOLE CRÉDIT AGRICOLE S.A. 
  Adhésion aux initiatives « Net Zero » (Net Zero Banking Alliance)

 

Annonce d’un plan jeunes de 25 m€

 
  
1er financeur des énergies renouvelables en France

 

1er en Europe de l’investissement responsable

 

 

 
 
FAITS MARQUANTS Poursuite des initiatives de développement en Europe 
  • Crédit Agricole Italia : après le plein succès de l’offre publique d’achat sur CreVal, première consolidation au T2-21 ( 98 m PNB, 65 m€ charges, 7 m résultat).
    • Badwill brut de 925m€ ce trimestre, imputation d’une première estimation, avant « Purchase price allocation » définitive avant fin 2021, de provisions incluant des revalorisations de portefeuilles de crédit, de -547 m€
 

  • Amundi : signature dun contrat cadre en vue de l’acquisition de Lyxor, en avance sur le calendrier, finalisation prévue fin 2021
 
  • Montée en puissance d’Amundi Technology
 


 

Dominique Lefebvre,
Président de la SAS Rue La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A.

 

« Avec le projet sociétal du Groupe, le Crédit Agricole veut rendre possible un nouveau modèle de croissance, respectueux de l’environnement et porteur de progrès pour tous »
 


Philippe Brassac,
Directeur général de Crédit Agricole S.A.

 

« Sans surprise, les résultats sont excellents ce trimestre, au plus haut niveau historique. Fort de ses différences fondamentales, le Groupe est en première ligne pour relever les grands défis de la société.»

Groupe Crédit Agricole

Activité du Groupe

La stratégie d’accompagnement et de soutien à l’économie des pouvoirs publics permet le rebond de l’activité des clients, malgré l’incertitude sur le rythme de sortie de crise et de normalisation de l’économie. En effet, les indicateurs économiques reflètent le retour au niveau pré-crise de l’activité clients après chaque levée des contraintes. Ainsi, le montant des paiements des porteurs du Groupe (Caisses régionales et LCL) est en forte progression ( 15,5% entre fin mars 2021 et fin juin 2021) et est supérieur au niveau de 2019 ( 10,5% par rapport à fin juin 2019). La progression du PMI manufacturier ( 7,9 points en France depuis fin décembre 2020) et de l’opinion des ménages et des chefs d’entreprises ( 21,9 points d’amélioration du climat des affaires depuis fin décembre 2020) reflètent également cette reprise de l’activité économique.

Dans ce contexte, l’activité commerciale du Groupe a été dynamique dans les métiers du Groupe. La conquête brute est très forte. Au premier semestre 2021, le Groupe enregistre 906 000 nouveaux clients en banque de proximité, dont 828 000 clients en France (647 000 clients dans les Caisses régionales) et 77 000 clients en Italie, et le fonds de commerce continue de progresser ( 163 000 clients). Au deuxième trimestre 2021, le Groupe a conquis 436 000 nouveaux clients en banque de proximité, dont 398 000 clients en France (308 000 clients dans les Caisses régionales) et 38 000 clients en Italie, et le fonds de commerce progresse également ( 87 000 clients). La production a par ailleurs retrouvé le niveau pré-crise, avec notamment une hausse de 15,0% des réalisations de crédit dans les Caisses régionales et chez LCL par rapport au niveau pré-crise, et un retour des réalisations de crédit à la consommation et des affaires nouvelles en assurances dommages au niveau pré-crise.

Chacun des métiers du Groupe affiche ainsi un très bon niveau d’activité (Cf. Infra).

De plus, les parts de marchés du Groupe Crédit Agricole ont progressé depuis la publication du Projet de Groupe et du PMT 2022. Ainsi, les parts de marché pour les crédits aux ménages, la prévoyance individuel, l’assurance emprunteur, l’assurance vie et l’assurance dommage ont gagné environ un point de pourcentage et atteignent respectivement 29%2, 21%3, 16%4, 15%5 et 7%6. Le potentiel de croissance organique est sans cesse renouvelé grâce à la force du modèle de développement du Groupe. Dans ce contexte, les taux d’équipement7 des Caisses régionales, de LCL et de CA Italia progressent sensiblement depuis fin 2019 (respectivement 1,7 point de pourcentage, 1,2 point de pourcentage et 3,0 point de pourcentage) et depuis fin 2018 (respectivement 6,2 point de pourcentage, 2,5 point de pourcentage et 4,7 point de pourcentage) pour s’établir au 30 juin 2020 à respectivement 42,4%, 26,2% et 18,4%.

Par ailleurs, en France, l’exposition brute du Groupe sur les Prêts Garantis par l’Etat français s’établit à 23,8 milliards d’euros au 30 juin 2021 en France, répartie à 64% chez les Caisses régionales, 28% chez LCL et 8% chez CACIB. Elle correspond à 2,9 milliards d’euros net des garanties de l’Etat français8. En Italie, l’exposition brute du Groupe sur les PGE s’établit à 4,8 milliards d’euros, soit 0,6 milliards d’euros net des garanties d’Etat. La part des expositions brutes des prêts garantis Etat classée en stage 3 en France et en Italie reste très limitée, à 2,5%. En termes de moratoires, le Groupe dispose en France de 84 000 pauses toujours actives, correspondant à 0,5 milliard d’euros d’échéances reportées, réparties à 88% chez les Caisses régionales et 12% chez LCL. Ces pauses correspondent à 8,5 milliards d’euros de capital restant dû. La qualité des moratoires se confirme : moins de 1,5% des moratoires EBA-compliant des Caisses régionales et LCL sont classées en stage 3 et plus de 98% des moratoires échues accordées par les Caisses régionales et par LCL ont repris leurs paiements9. En Italie, il reste 8 000 pauses toujours actives correspondant à 0,3 milliard d’euros d’échéances reportées. Les moratoires non échus de CA Italia correspondent à 1,4 milliard d’euros de capital restant dû, les moratoires échus de CA Italia correspondent à 8,3 milliards d’euros de capital restant dû sur lequel la part non performante est de 1,4%.

Résultats du Groupe

Au deuxième trimestre 2021, le résultat net part du Groupe publié du Groupe Crédit Agricole ressort à 2 270 millions d’euros, contre 1 483 millions d’euros au deuxième trimestre 2020, soit une croissance très forte de 86,8%. Les éléments spécifiques de ce trimestre ont eu un effet net positif de 403 millions d’euros sur le résultat net part du Groupe.

Les éléments spécifiques de ce trimestre comprennent les éléments de volatilité comptable récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du Groupe) pour -6 millions d’euros en résultat net part du Groupe, la couverture de portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour -6 millions d’euros en résultat net part du Groupe, la provision Epargne logement pour 18 millions d’euros en résultat net part du Groupe. A ces éléments récurrents, s’ajoutent les éléments suivants. Suite à l’acquisition de Creval par Crédit Agricole Italia, Creval est consolidé pour la première fois depuis le 30 avril. Sont inclus dans les éléments spécifiques l’enregistrement d’un badwill brut de 925 millions d’euros, sur lequel est imputée une première estimation, avant la « Purchase price allocation » définitif prévue d’ici la fin de l’année 2021, de provisions de -547 millions d’euros, incluant environ -300 millions d’euros liés à la revalorisation des risques sur les portefeuilles de crédit, environ -70 millions d’euros liés aux dossiers contentieux et litiges, environ -30 millions d’euros liés au coût de refinancement, et environ -100 millions d’euros liés aux revalorisations des portefeuilles immobilier et de titres, hors DTA. Ce badwill net provisoire de 378 millions d’euros, à 100% sur Crédit Agricole, se traduit en résultat net part du Groupe par un impact de 321 millions d’euros. Sont aussi classés en spécifiques des frais d’acquisition de Creval (impact de -9 millions d’euros sur le résultat net part du groupe) ainsi qu’un provisionnement complémentaire des encours sains des créances Creval (impact de -21 millions d’euros en résultat net part du groupe). Par ailleurs, sont enregistrés ce trimestre en éléments spécifiques des gains « Affrancamento » liés à des dispositions fiscales exceptionnelles en Italie pour la revalorisation extra-comptable des écarts d’acquisition et leur amortissement pour 116 millions d’euros en résultat net part du groupe dans les pôles BPI, dont le gain est enregistré en impôt pour 38 millions d’euros avec un impact en résultat net part du Groupe de 32 millions d’euros, GEA, dont le gain est enregistré en impôt pour 114 millions d’euros avec un impact en résultat net part du Groupe de 80 millions d’euros, et SFS, dont le gain est enregistré en mise en équivalence pour 5 millions d’euros avec un impact en résultat net part du Groupe du même montant. Les coûts de transformation liés au projet Réseau LCL Nouvelle Génération, nouveau regroupement d’agences chez LCL pour -13 millions d’euros en charges et -9 millions d’euros en Résultat net part du Groupe, et au projet Turbo, plan de transformation et d’évolution Caceis pour -16 millions d’euros en charges et -8 millions d’euros en résultat net part du Groupe. Ainsi que les résultats sur les activités de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours de cession pour 7 millions d’euros en résultat net part du Groupe. Au deuxième trimestre 2020, les éléments spécifiques avaient eu un effet net négatif de -302 millions d’euros sur le résultat net part du Groupe, dont l’impact du DVA pour -5 millions d’euros, la couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour -51 millions d’euros et les variations de provisions épargne logement pour -53 millions d'euros, les coûts d’intégration / acquisition de Kas Bank et S3 par CACEIS pour -2 millions d’euros, l’impact du soutien mutualiste lié au Covid-19 pour -163 millions d’euros en résultat net part du groupe des pôles GEA et BPF, et le résultat d’une soulte liée à la gestion actif passif du groupe pour -28 millions d’euros en résultat net part du groupe du pole AHM.

Hors ces éléments spécifiques, le résultat net part du Groupe sous-jacent10 du Groupe Crédit Agricole atteint 2 367 millions d’euros, en forte hausse de 32,6% par rapport au deuxième trimestre 2020. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent, enregistre à lui seul une forte croissance de 11,2% par rapport au deuxième trimestre 2020 et s’établit à 3 779 millions d’euros au deuxième trimestre 2021. Ceci, en tenant compte de la contribution au fonds de résolution unique (FRU) dont la contribution au deuxième trimestre 2021 s’élève à -12 millions d’euros, soit une forte diminution de -89,0% par rapport au deuxième trimestre 2020 dont le FRU s’élevait à -107 millions d’euros. Mais, en vision semestrielle, la variation de la contribution au fonds de résolution unique est de 18,2% avec -664 millions d’euros au premier semestre 2021 contre -562 millions d’euros au premier semestre 2020.

Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T2-2021 et au T2-2020

En m€T2-21
publié
Eléments spécifiquesT2-21
sous-jacent
T2-20
publié
Eléments spécifiquesT2-20
sous-jacent
∆ T2/T2
publié
∆ T2/T2
sous-jacent
         
Produit net bancaire9 30499 2958 096(441)8 536 14,9% 8,9%
Charges d'exploitation hors FRU(5 536)(32)(5 504)(5 036)(5)(5 031) 9,9% 9,4%
FRU(12)-(12)(107)-(107)(89,0%)(89,0%)
Résultat brut d'exploitation3 756(23)3 7792 953(445)3 398 27,2% 11,2%
Coût du risque de crédit(470)(25)(445)(1 208)-(1 208)(61,1%)(63,1%)
Sociétés mises en équivalence9859378-78 26,7% 20,2%
Gains ou pertes sur autres actifs(35)(16)(19)78-78nsns
Variation de valeur des écarts d'acquisition3793782(3)-(3)nsns
Résultat avant impôt3 7283183 4091 898(445)2 343 96,4% 45,5%
Impôt(681)164(844)(308)142(450)x 2,2 87,8%
Rés. net des activ. arrêtées ou en cours de cession11101(0)-(0)nsns
Résultat net3 0584922 5661 590(303)1 893 92,3% 35,5%
Intérêts minoritaires(287)(89)(199)(107)1(108)x 2,7 83,4%
Résultat net part du Groupe2 7704032 3671 483(302)1 785 86,8% 32,6%
Coefficient d'exploitation hors FRU (%)59,5% 59,2%62,2% 58,9%-2,7 pp 0,3 pp

Au deuxième trimestre 2021, le produit net bancaire sous-jacent est en hausse de 8,9%, et de 7,7% à périmètre constant11, par rapport au deuxième trimestre 2020, à 9 295 millions d'euros, grâce à une activité soutenue dans tous les métiers et à un effet marché favorable. Le pôle Gestion d’épargne et Assurance affiche un très bon niveau de croissance de ses revenus 17,5% ( 263 millions d’euros), grâce à une activité dynamique mais aussi grâce au niveau des marchés qui continuent à bien se porter au deuxième trimestre 2021. Les revenus du pôle Grande Clientèle sont en retrait de -11,8% (-210 millions d’euros) avec une normalisation des revenus en banque de marché dans un contexte de faible volatilité, et une reprise sur les financements structurés et l’activité « international trade and transaction banking ». Pour les Banques de proximité en France, les Caisses régionales enregistrent une hausse des revenus, de 4,1%, soit 137 millions d’euros, par rapport au deuxième trimestre 2020, LCL enregistre une hausse de 8,2% des revenus ce trimestre. Les Services Financiers Spécialisés affichent une reprise dynamique de la production commerciale, le produit net bancaire sous-jacent augmente 8,4% : CA-CF enregistre des revenus en hausse de 5,7% au deuxième trimestre 2021, avec une forte progression de la production commerciale, revenue au niveau du T2-1912, portée par tous les segments ; CAL&F enregistre une forte croissance de ses revenus de 19,4%, bénéficiant d’un très bon niveau d’activité dépassant les niveaux de 2019. CA Italia enregistre une forte croissance de ses revenus ce trimestre ( 35,3% et 12,3% hors effet périmètre Creval13), grâce à un fort dynamisme des commissions sur l’épargne gérée et les assurances ; les Banques de Proximité à l’International hors Italie enregistrent une hausse plus modérée de leurs revenus de 0,8% ( 2 millions d’euros), grâce à un effet volume, la progression de la marge nette d’intérêts et des commissions, et en comparaison à un deuxième trimestre 2020 dont le PNB était impacté par la baisse des taux directeurs en Egypte, Pologne et Ukraine.

Les charges d’exploitation sous-jacentes hors fonds de résolution unique (FRU) sont en hausse de 9,4% au deuxième trimestre 2021 par rapport au deuxième trimestre 2020, pour s’établir à 5 504 millions d’euros. Tous les pôles affichent une hausse des charges liée à la reprise de l’activité, aux rémunérations variables, et à un effet périmètre14. Le pôle Banques de proximité affiche une hausse de 9,4% à 3 287 millions d’euros, expliquée notamment par la hausse de l’intéressement et de la participation. Les Services financiers spécialisés affichent une hausse de 5,9% ( 18 millions d’euros) en comparaison à un deuxième trimestre 2020 qui était un point bas15. Les charges augmentent de façon modérée sur la période dans le pôle Grandes clientèles à hauteur de 5,7% ( 49 millions d’euros) en lien avec la hausse du provisionnement des rémunérations variables dans la BFI et des projets de développement chez CACEIS ; et dans le pôle Gestion de l’épargne et Assurances à hauteur de 12,6% ( 84 millions d’euros), lié aux rémunérations variables en lien avec l’activité et à l’effet périmètre lié à l’intégration de Sabadell AM et à la création de Amundi BOC et Fund Channel ( 15 millions d’euros).

Au global, le Groupe affiche une stabilité du coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU à 0,3 point de pourcentage, celui-ci s’établissant à 59,2% sur le deuxième trimestre 2021. La contribution au Fonds de résolution unique atteint 12 millions d’euros ce trimestre, en baisse de -89,0% par rapport au deuxième trimestre 2020.

Le résultat brut d’exploitation sous-jacent affiche donc une hausse de 11,2% à 3 779 millions d’euros par rapport au deuxième trimestre 2020.

Le coût du risque de crédit est en forte baisse, à -445 millions d’euros (dont -234 millions d’euros de coût du risque sur encours sains (niveau 1 et 2), et -172 millions d’euros de coût du risque de niveau 3) contre -1208 millions d’euros au deuxième trimestre 2020, et -537 millions d’euros au premier trimestre 2021, soit une baisse de -63% par rapport au deuxième trimestre 2020, et de -17% par rapport au premier trimestre 2021. Parmi les facteurs constituant la variation, le provisionnement pour risques avérés (niveau 3) diminue de 78% par rapport au deuxième trimestre 2020, et atteint un niveau historiquement bas à -172 millions d’euros reflétant l’efficacité des mesures de soutien à l’économie. La baisse du coût du risque est particulièrement marquée ce trimestre pour la Banque de financement, en reprise nette de 35 millions d’euros contre une dotation de -312 millions d’euros au deuxième trimestre 2020. La baisse du coût du risque est également notable pour LCL (-62,9% par rapport au deuxième trimestre 2020), pour CACF (-45,6% par rapport au deuxième trimestre 2020), pour CA Italia (-46,1% par rapport au deuxième trimestre 2020) et pour les Caisses Régionales (-37,5% par rapport au deuxième trimestre 2020). La qualité des actifs est bonne : le taux de créances douteuses est stable à 2,3% à fin juin 2021 par rapport au niveau de fin mars 2021, et le taux de couverture16, élevé, à 85,5%, se renforce encore ce trimestre ( 1,1 point de pourcentage par rapport à fin mars 2021), notamment suite à l’intégration du portefeuille de Creval très bien couvert. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt orienté habitat (47% des encours bruts au niveau du Groupe) et entreprises (32% des encours bruts au niveau de Groupe). Le stock de provisions atteint 20,3 milliards d’euros à fin juin 2021, dont 35% portent sur les encours sains (niveau 1 & 2). Le stock de provisions est en hausse de 0,6 milliard d’euros par rapport à mars 2021. Le contexte et les incertitudes liées à la conjoncture économique mondiale ont été pris en compte, en intégrant les effets attendus des mesures de soutien. Les niveaux de provisionnement ont été en effet déterminés en tenant compte de plusieurs scénarios économiques pondérés, et en appliquant des ajustements forfaitaires sur les portefeuilles de la banque de proximité et compléments spécifiques sur des clients de secteurs sensibles. Plusieurs scénarios économiques pondérés ont été utilisés pour définir le provisionnement des encours sains. Ils ont été mis à jour depuis la publication du document d’enregistrement universel de 2020, et incluent un scénario plus favorable (PIB à 5,9% en France en 2021, 5,3% en 2022) et un scénario moins favorable (PIB à 2,7% en France en 2021 et 3,3% en 2022).

Le coût du risque sur encours17 sur quatre trimestres glissants atteint 25 points de base. Il atteint 18 points de base en vision trimestrielle annualisée18. Le coût du risque sur les niveaux 1 & 2 s’élève à -234 millions d’euros, contre -424 millions d’euros au deuxième trimestre 2020 et -147 millions d’euros au premier trimestre 2021. Le coût du risque de niveau 3 s’élève à -172 millions d’euros (contre -785 millions d’euros au deuxième trimestre 2020 et -371 millions d’euros au premier trimestre 2021).

Le résultat avant impôt sous-jacent s’établit à 3 409 millions d'euros, en hausse de 45,5% par rapport au deuxième trimestre 2020. Outre les variations explicitées ci-dessus, le résultat avant impôt sous-jacent intègre la contribution des sociétés mises en équivalence pour 93 millions d’euros (en hausse de 20,2%) ainsi que le résultat net sur autres actifs qui atteint -19 millions ce trimestre contre 78 millions d’euros au deuxième trimestre 2020. La charge d’impôt sous-jacente est en hausse de 87,8% sur la période. Le taux d’impôt sous-jacent ressort à 25,5% en forte hausse par rapport au deuxième trimestre 2020 (19,8%). Au demeurant, le taux d’impôt est toujours peu représentatif en vision trimestrielle. Le résultat net sous-jacent avant déduction des minoritaires est en hausse de 35,5% pour s’établir à 2 566 millions d’euros. Les intérêts minoritaires augmentent de 83,4%, notamment du fait d’un changement en Assurances dans les modalités de comptabilisation des coupons des émissions de dettes subordonnées (RT1), sans impact sur le bénéfice net par action. Enfin, le résultat net part du Groupe sous-jacent, à 2 367 millions d’euros ressort en hausse significative par rapport au deuxième trimestre 2020 ( 32,6%).

Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au S1-2021 et au S1-2020

En m€S1-21
publié
Eléments spécifiquesS1-21
sous-jacent
S1-20
publié
Eléments spécifiquesS1-20
sous-jacent
∆ S1/S1
publié
∆ S1/S1
sous-jacent
         
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La redoutable stratégie de la Russie et de la Chine pour déstabiliser la France en Outre-mer 26 mars
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