Bray-sur-Seine, ville-laboratoire de l'accueil des réfugiés
Une angoisse étreint depuis plusieurs jours Sophie Mangoyo-Malonda. La Congolaise de 70 ans, qui doit quitter le centre pour réfugiés de Bray-sur-Seine, va gagner son autonomie mais craint d'être "totalement abandonnée" dans ce bourg, où la question migratoire agite la campagne municipale.
Dans cette commune rurale pauvre de 2.300 âmes aux confins de la Seine-et-Marne, de l'Yonne et de l'Aube, un centre provisoire d'hébergement (CPH) s'est installé fin 2018 dans un bâtiment tricolore à trois étages de la cité Briolle, pour accueillir 130 réfugiés de neuf à douze mois chacun.