C'est le feuilleton britannique de l'été, avec tous les ingrédients nécessaires: politique, lutte de pouvoir et religion, sur fond de Brexit. Et le suspect habituel en vedette: le sémillant Boris Johnson, ex ministre des Affaires étrangères.
En moquant dans un éditorial du Daily Telegraph lundi les femmes en burqas, comparées à des "boîtes aux lettres" et des "braqueuses de banque", Boris Johnson a déchainé dans le calme plat du mois d'août un débat, avivé par une demande d'excuses du chef de son parti conservateur Brandon Lewis.