Boris Johnson accusé de politiser l'attentat meurtrier de Londres
Boris Johnson s'est engagé dimanche à instaurer des peines plancher et à abolir les libérations anticipées pour les personnes condamnées pour terrorisme, lui valant d'être accusé d'utiliser à des fins politiques l'attentat meurtrier de Londres commis par l'une d'elles, en liberté conditionnelle, à dix jours des législatives.
Au surlendemain de l'attaque au couteau qui a fait deux morts vendredi à London Bridge, le Premier ministre britannique a accusé les travaillistes aujourd'hui dans l'opposition d'être à l'origine de la loi ayant permis la libération anticipée automatique de l'assaillant. Usman Khan, 28 ans, est sorti de prison en 2018, six ans après sa condamnation pour des infractions terroristes.