"Lorsqu'on a appris que l'avion avait été abattu par un missile, c'est comme si elle était morte une deuxième fois": la colère le dispute à la douleur pour Amirali Alavi, un étudiant irano-canadien qui a perdu sa mère dans l'accident du
BOEING abattu par l'Iran.
"Quand je pense que cela aurait pu être évité, que quelqu'un en est responsable", lâche, furieux et inconsolable, cet étudiant en droit de Toronto, âgé de 27 ans, lors d'un entretien à l'AFP.
Sa mère, Neda Sadighi, une ophtalmologue de 50 ans, était allée passer les fêtes de fin d'année dans sa famille à Téhéran.