Birmanie: le coup d'Etat, une opportunité pour la myriade de factions rebelles
Le coup d'Etat en Birmanie a fait sortir de l'ombre la myriade de factions ethniques rebelles, qui ont condamné le putsch sans se rapprocher des alliés de la dirigeante déchue Aung San Suu Kyi, leur conférant un potentiel rôle-clé sur l'avenir du régime militaire.
La Birmanie est plongée dans le chaos depuis le coup d'Etat d'une junte le 1er février, qui a tiré le rideau sur dix années de démocratie vécues avec enthousiasme par l'ethnie majoritaire Bamar.
Des soldats de l'Armée de libération nationale Ta'ang (TNLA), le 12 janvier 2014 à Homain, dans le nord de la Birmanie (AFP/Archives - Ye Aung THU)
Mais pour les minorités vivant dans des territoires largement hors de contrôle de l'Etat, l'administration d'Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix, était plus une ennemie qu'une alliée.