Un an après avoir définitivement arrêté le financement du commerce des matières premières, la banque genevoise se concentre sur les services aux entreprises suisses, en particulier alémaniques. Avec de plus en plus d’employés à Zurich
Comment une banque se remet-elle de l’abandon d’un métier qui lui apportait la majeure partie de ses revenus? C’est ce qui est arrivé à BNP PARIBAS Suisse, autrefois numéro un mondial du financement des matières premières. Cette activité a été réduite à la suite d’une amende américaine de 8,9 milliards de dollars prononcée en 2014, pour violation de l’embargo contre l’Iran, Cuba et le Soudan. Puis complètement abandonnée en Suisse à partir de l’automne 2020, après qu’une série de fraudes a touché l’ensemble du secteur, y compris BNP PARIBAS Suisse.
Entre 2012 et 2022, ses effectifs ont été divisés par deux et ses revenus par trois. L’accent est dorénavant mis sur le financement des entreprises suisses, en particulier du côté alémanique du pays, et sur la gestion de fortune.
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