
Personne ne s’attendait à voir Bienne en finale de Coupe de Suisse de football. Et la cité seelandaise n’a pas fini de surprendre. La place forte de l’industrie, avec Rolex en premier employeur, est devenue en quelques années un centre névralgique de l’économie suisse, progressiste, bilingue et idéalement situé entre Genève et Zurich
«Je t’aime Bienne!» Les paroles de Nemo, emporté par la foule après son triomphe à l’Eurovision 2024, résonnent toujours au cœur de la ville. Et la cité seelandaise n’a sans doute pas fini de recevoir des témoignages d’affection. Après avoir tout cassé avec la chanson The Code, Bienne accrochera bientôt ses couleurs dans l’espace grâce à son astronaute Marco Sieber, et décrochera peut-être la Coupe de Suisse 2025 si son équipe défait dimanche le FC Bâle, comme elle a battu Lugano et les Young Boys de Berne.
Ces exploits n’ont en réalité qu’avivé une flamme qui brûle depuis longtemps. Joël Pauli, directeur de Nurissa et membre du comité de la Chambre économique Bienne-Seeland (CEBS), explique que les entrepreneurs locaux ont même un slogan pour ça: «Je suis fier d’être Biennois!» Les patrons de PME ne sont à l’évidence pas les seuls à le penser, car la deuxième ville du canton de Berne attire toujours plus de monde.
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