Il fut un temps où l’on parlait des GAFA, se refusant à insérer le M de MICROSOFT, en retrait, dans le cénacle des géants californiens de la tech. Une période bien révolue
Le 12 janvier, un petit séisme a secoué le Nasdaq, la bourse des principales valeurs technologiques aux Etats-Unis. Après des années d’insolente domination, la capitalisation boursière d’Apple a été dépassée par celle de son rival historique Microsoft. La firme à la pomme pèse désormais 2840 milliards de dollars contre 2900 milliards de dollars pour l’inventeur de Windows; 60 milliards, un montant presque dérisoire à ce niveau-là. Assez pour redonner au groupe basé à Redmond sa couronne de leader mondial de la «tech».
C’est dire si, au Forum économique mondial de Davos (WEF), pendant que les journalistes politiques suivent les interventions du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ou de son homologue français, Emmanuel Macron, les milieux économiques n’ont d’yeux que pour Satya Nadella. Pour Bloomberg, le WEF ou The Economist, le charismatique directeur général de MICROSOFT se plie avec classe et humilité aux jeux des questions-réponses. Pour l’un, il commente la relation que son employeur entretient avec son turbulent partenaire OpenAI; à l’autre, il explique le caractère disruptif de l’intelligence artificielle (IA) générative développée avec la start-up californienne.
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