Avant un hommage à Paris à son père, mise en garde et espoirs d'Ahmad Massoud pour l'Afghanistan
Près de 20 ans après l'assassinat du légendaire commandant Massoud, son fils est "très inquiet" de la situation en Afghanistan et prévient qu'il se battra aux côtés de la population si les talibans ne respectent pas leurs engagements à l'issue des pourparlers de paix.
Profil rehaussé d'un "pakol", ce chapeau de laine traditionnel, regard pétillant, sourire franc et courte barbe, la ressemblance d'Ahmad Massoud avec son père est flagrante, mise à part des traits plus arrondis que le visage en lame de couteau devenu iconique de son père.
Vingt ans après lui, qui avait effectué fin mars 2001 en France son unique visite en Occident, Ahmad Massoud, 31 ans, est à Paris pour assister samedi à l'inauguration d'une allée des jardins des Champs-Elysées au nom du charismatique commandant d'ethnie tadjike.