Au procès Laporte-Altrad, ultime charge de la défense contre "le fantasme" de la corruption
Au dernier jour du procès de Bernard Laporte et Mohed Altrad, la défense a étrillé mercredi le "fantasme" des accusations de corruption qui ont conduit au tribunal ces deux piliers du rugby, contre lesquels l'accusation a requis de la prison ferme.
Le jugement a été mis en délibéré au 13 décembre.
"Vous avez ici la parfaite recette de l'erreur judiciaire", a clamé Me Fanny Colin au nom du président de la fédération française (FFR) Bernard Laporte, poursuivi au total pour six infractions, pointant le "biais cognitif" de l'accusation qui aurait conduit "à ne retenir que ce qui conforte la thèse originelle".