Au procès Fillon, rejet des recours, place aux soupçons d'emplois fictifs
Le tribunal correctionnel de Paris a commencé jeudi à examiner les accusations de détournement de fonds publics visant l'ancien Premier ministre François Fillon, soupçonné d'avoir employé fictivement son épouse Penelope, après le rejet de deux recours plaidés la veille par la défense.
En début d'audience, les magistrats ont retoqué les deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) soutenues par les avocats des époux Fillon et de l'ancien suppléant de M. Fillon Marc Joulaud, qui portaient sur les délais de prescription et le délit de détournement de fonds publics.