Au procès Diack, les "arrangements" de l'ex-M. antidopage de l'IAAF
Il fallait éviter "un scandale" pour sauver les sponsors de l'athlétisme: l'ancien patron de l'antidopage à la fédération internationale (IAAF), le Français Gabriel Dollé, a tenté d'expliquer ses "arrangements" avec les règles lundi, premier jour du procès à Paris pour corruption sur fond de dopage en Russie.
Renvoyé devant le tribunal pour corruption passive, en l'occurrence 190.000 euros de pots-de-vin présumés perçus en 2013 et 2014, Gabriel Dollé, 78 ans, a voulu minimiser sa responsabilité, assurant avoir cherché un compromis entre "l'intérêt supérieur" de l'IAAF et la mise à l'écart d'athlètes russes dopés.
Fin 2011-début 2012, quand le passeport biologique, nouvel outil dans l'arsenal antidopage, commence à produire ses effets, les soupçons sur la Russie se multiplient et une liste de 23 athlètes est établie.