Au Soudan, la "douleur atroce" de l'excision bientôt hors-la-loi
Des décennies après son excision, Hakam Ibrahim se souvient encore de la "douleur atroce" ressentie, enfant, au moment de son excision, une pratique ancestrale qui reste très répandue au Soudan, où elle est toutefois en passe d'être punie par la loi.
Aujourd'hui âgée d'une quarantaine d'années, elle évoque les chants et les "youyous" des femmes de son quartier de Khartoum la nuit ayant précédé cet acte de mutilation.
Alors âgée de sept ans, cette Soudanaise se rappelle s'être ensuite retrouvée en robe blanche dans un petite pièce pour subir l'opération qui implique l'ablation de tout ou partie des organes génitaux externes à des fins non médicales.