La sanglante répression de manifestants chiites cette semaine au Nigeria a mis en lumière l'acharnement contre cette minorité religieuse de la part d'une élite musulmane largement sunnite et soutenue par l'Arabie saoudite, estiment des experts.
"Etre chiite sous le gouvernement Buhari (.) c'est être persécuté", affirme à l'AFP Ibrahim Musa, porte-parole du Mouvement islamique du Nigeria (IMN), dont plusieurs membres ont été abattus par les forces de l'ordre ces derniers jours.