Au Canada, des petites chaussures pour dénoncer l'horreur des pensionnats autochtones
"Je suis ici pour défendre mon peuple", dit Stéphanie Gutierrez, au bord des larmes. Mercredi, elle a symboliquement déposé 215 paires de chaussures d'enfants devant le tribunal de Kamloops, une semaine après la découverte des restes d’autant d'élèves du pensionnat autochtone de cette ville de l'ouest canadien.
La jeune femme, membre de la Première nation Sto:lo, serre dans ses bras le portrait de sa grand-mère, aujourd'hui décédée, et qui a été internée de force pendant trois ans dans ce pensionnat.