
Les premières annonces présentées par le nouveau gouvernement allemand pour relancer la croissance reçoivent un accueil favorable mais mesuré des milieux économiques
Friedrich Merz était à peine revenu de sa visite officielle à Washington, où il a rencontré quelques heures plus tôt le président américain Donald Trump, qu’il se présentait ce vendredi matin devant un parterre d’entrepreneurs à l’occasion des Journées des entreprises familiales, à Berlin.
Accueilli par une standing ovation, le nouveau chancelier a assuré vouloir lancer un «changement de mentalité» pour relancer la croissance, estimant que son pays «a en mains la solution à la plupart de ses problèmes». La première économie d’Europe sort de deux années de récession et s’attend à une troisième année de stagnation, entre incertitudes liées à la guerre en Ukraine et conflit douanier avec les Etats-Unis. Devant cet auditoire acquis à sa cause mais exigeant, le chancelier chrétien-démocrate, arrivé au pouvoir il y a un mois, a listé ses priorités à très court terme: réduire le poids de la bureaucratie, abaisser le prix de l’énergie, soutenir les investissements privés et lancer une baisse des impôts pour les entreprises.
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