Appels à la liberté 50 ans après l'écrasement du "Printemps de Prague"
Le cinquantenaire de l'écrasement par les chars soviétiques du "Printemps de Prague" a suscité mardi des appels, y compris à Bruxelles et à Paris, à défendre la liberté ainsi que des protestations contre l'actuel gouvernement tchèque soutenu par les communistes.
Incarné par le Slovaque Alexander Dubcek, le "Printemps de Prague" s'est traduit il y a un demi-siècle par une réforme politique et économique audacieuse, la levée de la censure et une libéralisation des activités culturelles, au grand dam du Kremlin qui a maté par la force ce mouvement.
"Aujourd'hui, les dirigeants politiques démocratiques ont le devoir de défendre notre liberté, notre possibilité de prendre des décisions concernant notre avenir sans redouter que ces décisions seront réprimées par une force brutale", a déclaré le président slovaque Andrej Kiska, dans un discours transmis également par la télévision tchèque.