
ANALYSE. Après avoir permis l’essor des ordinateurs et des téléphones portables, les batteries préparent une nouvelle révolution: celle des véhicules électriques. La Chine domine ce marché, mais l’Europe réagit. Avec des exemples éloquents
Ça bouge vite sur le front des batteries. Le 21 novembre, le suédois Northvolt s’est lancé dans la fabrication d’accumulateurs sodium-ion et le français Stellantis s’est associé à un géant chinois, CATL, pour construire des modèles à bas coûts en Europe. Et, dimanche, le Royaume-Uni a annoncé un vaste plan de soutien à ce secteur. Trois coups dans une partie d’échecs mondiale, qui voit une fois de plus la Chine dominer ses adversaires occidentaux. Mais rien n’est joué.
Les batteries, qui stockent de l’énergie électrique sous une forme chimique puis la libèrent en tant que courant continu, changent le monde. Les versions lithium-ion ont permis l’essor des smartphones et des ordinateurs portables. Elles préparent désormais une autre révolution, celle des voitures électriques.
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