PARIS (Reuters) - L'ex-chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla, accusé d'avoir molesté des manifestants, a minimisé jeudi le rôle qui a été le sien auprès d'Emmanuel Macron et justifié son port d'arme par des menaces le visant personnellement.
La commission des Lois du Sénat, constituée en commission d'enquête sur des révélations qui ont déclenché au coeur de l'été la première crise d'ampleur du quinquennat, l'a entendu pendant deux heures et demie lors de sa 23e audition, boycottée par les sénateurs La République en marche. (pour les déclarations d'Alexandre Benalla :)
Cette affaire a été déclenchée par des vidéos montrant Alexandre Benalla casqué et malmenant des manifestants en marge des manifestations du 1er-Mai à Paris.