AIR FRANCE n'avait pas le droit d'interdire les tresses afro à un steward, tranche la Cour de cassation
AIR FRANCE a bien fait preuve de discrimination en interdisant à l'un de ses stewards le port de tresses afro, coiffure par ailleurs autorisée pour les hôtesses de l'air, a estimé la Cour de cassation.
"Les exigences liées à l'exercice de la profession de steward ne justifient pas d'interdire" une telle coiffure et, en l'autorisant pour les femmes mais pas pour les hommes, la compagnie aérienne a bien commis une "différence de traitement" discriminatoire, a tranché la plus haute juridiction française dans une décision rendue mercredi.
Embauché en 1998 par AIR FRANCE, le steward portait depuis 2005 des "tresses africaines nouées en chignon".