Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire reçoit vendredi son homologue néerlandais Wopke Hoekstra pour exiger des "éclaircissements" sur la prise de participation surprise de l'Etat néerlandais dans
AIR FRANCE-KLM, dans un climat de crispation aigu entre les deux pays.
Mercredi soir, La Haye a annoncé avoir achevé son opération de rachat de parts d'Air-France KLM et en détenir 14%, soit presque autant que la France (14,3%), dans le but de contrer l'influence de Paris dans le groupe franco-néerlandais de transport aérien.
Cela faisait plusieurs années que les Pays-Bas réfléchissaient à entrer au capital d'
AIR FRANCE-KLM en raison d'importants doutes sur la stratégie du groupe, a expliqué M.