Une foule en pleurs s'est rassemblée samedi dans le cimetière de la ville de Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan, au lendemain d'un attentat-suicide contre la communauté chiite qui a fait plus de 60 morts, le plus meurtrier depuis le départ des troupes américaines.
Un fossoyeur a indiqué à l'AFP que 62 tombes avaient été creusées après cet attentat, dont le bilan final pourrait approcher la centaine de tués.
La veille, un kamikaze du groupe Etat islamique (EI) a déclenché sa veste explosive dans la mosquée Sayed Abad de Kunduz, bondée pour la grande prière du vendredi.