Affaire Karachi: le volet du financement de campagne de Balladur arrive lundi au tribunal
Vingt-cinq ans après, un premier procès dans la tentaculaire affaire de Karachi: six hommes seront jugés à partir de lundi au tribunal correctionnel de Paris, pour répondre de soupçons de commissions occultes en marge de la campagne présidentielle malheureuse d'Edouard Balladur en 1995.
C'était un temps où la corruption d'agents étrangers était légale et où une lutte fratricide se jouait au sein de la droite française, entre le maire de Paris Jacques Chirac, candidat de l'appareil du RPR, et le Premier ministre sortant Edouard Balladur.
Ce cocktail détonnant a-t-il conduit de hauts responsables à organiser un système de financement politique illégal, adossé à des commissions - elles légales -, sur des contrats d'armement signés en 1994 pour des frégates avec l'Arabie Saoudite (Sawari II) et des sous-marins avec le Pakistan (Agosta)?