A Marseille, des jeunes sans argent ni réseaux combattent le chômage en créant leur "boîte"
"Monter sa boîte quand on est une femme, arabe, jeune et pauvre, ça le fait! Je suis la preuve que c'est possible", rigole Sarah Fakir, 28 ans, dans son salon d'esthétique, son "bébé", en haut de la Canebière à Marseille.
Depuis qu'elle a créé son entreprise "La pose beauté" il y a quatre ans, Sarah "charbonne, comme on dit à Marseille, au moins 50 heures par semaine, avec dix jours seulement de vacances par an".