par Jean-Michel Belot et Laurence Frost
PARIS (Reuters) -
AIR FRANCE-KLM, dont les résultats 2018 ont été pénalisés par le conflit avec les pilotes d'
AIR FRANCE au premier semestre et par la hausse des coûts du carburant, entend se remettre en ordre de marche cette année sous la houlette de son nouveau directeur général, le Canadien Benjamin Smith, qui accroît son emprise sur le groupe.
Ben Smith a tué dans l'oeuf le conflit qui se profilait avec la partie néerlandaise du groupe, en reconduisant Pieter Elbers à son poste de président du directoire de KLM alors que ce dernier semblait menacé et avait bénéficié d'une vaste campagne de soutien de la part de responsables politiques et syndicaux néerlandais.
Le directeur général du groupe aérien a envoyé un signal supplémentaire en créant autour de lui une équipe resserrée, au sein d'un "CEO Committee", qui comprendra Pieter Elbers ainsi que la directrice générale d'
AIR FRANCE, Anne Rigail, et le directeur financier du groupe, Frédéric Gagey.