Le secteur concerne 130.000 travailleurs: les syndicats prévoient des actions dans la chimie cette semaine
Les syndicats prévoient de mener des actions dans les entreprises chimiques du pays, annoncent-ils dimanche. "Ce 15 octobre, alors que les négociations sectorielles étaient en cours, la fédération patronale de la chimie Essenscia a abruptement mis fin aux échanges entre interlocuteurs sociaux", déplorent-ils. Pour les syndicats, "la paix sociale n'est plus garantie dans le secteur".Les actions auront un impact sur les productions et le fonctionnement des entreprises du secteur de la chimie, écrivent dans un communiqué la CSC Industrie et Énergie (CSCBIE), la FGTB Chimie, la CGSLB et la CNE, qui demandent "du respect pour les travailleurs".Les militants se rassembleront également le mardi 19 octobre dans le centre de Bruxelles "afin d'organiser un solide comité d'accueil en marge d'un événement de la fédération patronale", préviennent-ils.Tout a capoté lorsque nous avons répété le besoin de valoriser et de respecter tous les travailleursLes interlocuteurs sociaux du secteur, qui concerne 130.000 travailleurs actifs, mènent des négociations tous les deux ans, indiquent les syndicats. Pour ceux-ci, l'heure est venue "de valoriser" les travailleurs et leurs activités essentielles. Or, "les intentions de la fédération patronale étaient tout autre: freiner et retarder les augmentations de salaires, museler les négociations dans les entreprises, conditionner l'accès aux fins de carrières (RCC et crédit-temps)", soulignent-ils dans un communiqué. "Tout a capoté lorsque nous avons répété le besoin de valoriser et de respecter tous les travailleurs. Pas possible pour la fédération patronale! Ils ont carrément quitté la table des négociations", ajoutent les syndicats.Un préavis de grève couvre les actions dans les entreprises et au niveau national. "Nous n'acceptons pas qu'un secteur rentable et actif durant les périodes de confinement ne valorisent pas son personnel".Essenscia juge le préavis de grève des ...