«LockBit est une hydre qui n’a perdu que quelques têtes»: des spécialistes analysent la contre-attaque contre le groupe de hackers

Le groupe de cybercriminels LockBit, présenté comme «le plus nuisible» au monde et responsable de 25% des attaques par rançongiciel, a été ciblé par une action internationale à laquelle la Suisse a participé. Deux experts analysent cette affaire hors norme

LockBit, ce nom ne dit rien à la majorité de la population. Mais c’est le cauchemar de tous les responsables de sécurité informatique. Ce groupe de hackers est l’un des plus agressifs de ces dernières années, avec des milliers de victimes à son actif. En Suisse, des cabinets médicaux neuchâtelois, le groupe Saurer ou encore les Editions Slatkine avaient été piratés par LockBit. Dans la nuit de lundi à mardi, les autorités de dix pays, dont la Suisse, ont mis ce groupe hors d’état de nuire. Mais le combat contre ces pirates est très loin d’être fini, comme l’expliquent deux experts en cybersécurité au Temps: Frédéric Bourla, responsable chez Orange Cyberdefense Suisse et Steven Meyer, directeur de la société de cybersécurité Zendata.

➤ Qui est LockBit?