Chantal Gaemperle, DRH de LVHM: «Il faut revaloriser les postes dans les boutiques»

La directrice des ressources humaines de LVMH était de passage en Suisse pour un forum organisé par «Le Temps». L’occasion pour cette Vaudoise d’origine d’aborder les défis que sont ceux d’une RH qui gère plus de 200 000 collaborateurs

Gérer des effectifs qui ont doublé en dix ans. C’est l’expérience qu’a vécue la Vaudoise Chantal Gaemperle, directrice des ressources humaines et synergies et membre du comité exécutif de LVMH, en poste depuis 2007. Le groupe français emploie aujourd’hui 213 000 collaboratrices et collaborateurs à travers le monde. La DRH était présente jeudi à Lausanne à l’occasion du Forum Horizon organisé par Le Temps, pour participer à une table ronde sur l’imperméabilité du luxe face aux crises.

Numéro un mondial du secteur, LVMH ne compte pas moins de 75 «maisons» (marques), dont Louis Vuitton, Guerlain ou encore Dior. En Suisse, l’acteur est bien connu pour ses activités horlogères, avec les marques TAG Heuer, Zenith ou Hublot. Qui viennent d’ailleurs d’être rassemblées dans un pôle qui sera dirigé par Frédéric Arnault, l’un des fils du président-directeur général Bernard Arnault. Ce dernier annonçait le 26 janvier dernier des résultats record pour l’année 2023, avec des ventes de 86,2 milliards d’euros (80,4 milliards de francs) ( 9%) et un bénéfice net de 15,2 milliards d’euros ( 8%).