C'est le nouveau «patron des patrons». De la pénurie de main-d’œuvre aux relations avec l’UE, les défis ne manquent pas pour cet ancien assureur qui ne s'était encore jamais exprimé dans un média romand depuis qu'il a pris la présidence de l'Union patronale suisse cet été
«C’est dommage.» Ancien assureur habitué à la discrétion des milieux financiers, Severin Moser n’a pas apprécié la sortie du bois précoce de l’Union syndicale suisse (USS) lundi dernier sur l’Union européenne (UE). L’organisation faîtière a coupé l’herbe sous le pied du Conseil fédéral qui a annoncé, deux jours après, vouloir ouvrir de nouvelles négociations avec Bruxelles. Elle a dit tout le mal qu’elle pensait des mesures relatives à la protection des salaires suisses évoquées dans le cadre des discussions exploratoires en vue de nouveaux accords bilatéraux entre l’UE et la Suisse.
Les relations avec le premier partenaire commercial de la Suisse feront partie des gros dossiers à gérer pour le nouveau président de l’Union patronale suisse (UPS), qui s’exprime pour la première fois dans un média romand depuis son entrée en fonction cet été. Mais à plus court terme, ce sont les négociations salariales, menées dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et d’inflation, qui accaparent l’attention des associations patronales suisses.
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