
Les avertissements qui accompagnent les produits financiers nuisent aux clients, qui sont découragés de les lire et qui sont privés du droit d’intenter des actions en justice. Le mieux serait de conseiller de vive voix les consommateurs, mais l’opération est coûteuse
Qu’il s’agisse de lire un e-mail reçu de son banquier, d’accéder à son site web ou de consulter le rapport mensuel d’un fonds, chaque investisseur est confronté tous les jours à d’innombrables mises en garde, avertissements juridiques et autres notices destinés à l’informer des risques qu’il court en investissant son capital.
En lisant attentivement ces informations, l’épargnant peut prendre conscience que le type de placement concerné n’est peut-être pas adapté à sa situation et donc y renoncer. En tout cas, c’est ce que l’on imagine ou que l’on espère. Mais la réalité est sans doute moins rose, car ces textes indigestes rédigés en jargon juridique ne semblent le plus souvent pas vraiment destinés à protéger l’investisseur, mais plutôt à satisfaire l’appétit insatiable des régulateurs et surtout à protéger l’émetteur contre toute tentative d’action en justice.
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