Prêt-à-porter: décision attendue sur la reprise de Kookaï, en redressement judiciaire
La justice doit décider jeudi du sort de Kookaï, marque française de prêt-à-porter passée sous pavillon australien et en redressement judiciaire, en choisissant parmi sept candidats pour la reprise.
Lancée en France en 1983 et rachetée en 2017 par l'Australien Rob Cromb, la griffe a pâti comme d'autres d'un cocktail détonnant: pandémie, inflation, hausse des coûts de production, des loyers, des salaires, concurrence de la seconde main et de la fast fashion.
A cette conjoncture défavorable, il faut ajouter un changement de style propre à Kookaï, des collections pensées et taillées pour des Australiennes - jupes trop courtes, décolletés trop plongeants -, qui ont déplu aux Françaises, ont raconté de nombreuses employées à l'AFP.